A Gennevilliers, une conception certaine de la démocratie.

Patrice Leclerc
Gennevilliers

Lors de mon premier discours comme maire de Gennevilliers, j’avais promis que les droits de l’opposition seraient respectés voire élargis. Deux semaines après la majorité municipale passe aux actes.

C’est ainsi que l’ensemble des élus de l’opposition, comme de la majorité, se verront notamment attribuer téléphones et ordinateurs portables pour avoir les moyens matériels de l’exercice de leur mandat. Sur proposition du maire et de la majorité municipale des places sont attribuées pour la première fois à l’opposition de droite comme divers gauche dans différents organismes tel que le Conseil d’administration de l’office HLM, le Conseil d’administration de la Semag, les Conseils d’administration des collèges etc.

Lorsque l’opposition n’a pas réussi à se mettre d’accord sur ses délégués, la majorité municipale a voté pour une représentation  de l’opposition divers gauche.

Par ailleurs, toutes les composantes du conseil municipal ont pu s’exprimer pendant le conseil municipal et dans le premier GenMag à la suite de l’élection et un travail en commun sera effectué sur le règlement intérieur de l’Assemblée communale.

Des pratiques que l’on aimerait voir dans d’autres villes. Quand on sait qu’à Issy les Moulineaux  ou à Drancy, les maires UDI André Santini et Jean-Christophe Lagarde ont refusé la prise parole de l’opposition de gauche lors du premier conseil municipal d’investiture, on mesure la différence de conception de la démocratie.

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