Versailles qui a voté quoi?

Un article de Michel Soudais dans Politis.fr
Après les grands résultats du vote du congrès hier à Versailles , voici le détail et l’heure des comptes. Le vote de chaque député et sénateur est public. On peut en prendre connaissance sur une page du site de l’Assemblée nationale. Et en tirer quelques enseignements.

Fin des débats et ouverture du vote.

1. Bravo aux 181 élus, essentiellement de gauche, qui ont voté « contre » la révision constitutionnelle afin de ne pas cautionner le non-respect de la souveraineté populaire, comme ils l’ont maintes fois expliqué. Voici les noms de ces représentants du peuple qui n’ont pas renoncé à représenter le peuple :

Traité de Lisbonne: explication de vote

Explication de Vote – Jean-Claude SANDRIER – Député du Cher – jeudi 7 février 2008 – 2ème séance

Ratification du traité de Lisbonne

Monsieur le Président, Chers collègues, Monsieur le Ministre,

Cette journée restera dans l’histoire comme une journée noire pour la démocratie, une journée noire pour l’Europe et la France.

Une journée noire pour la démocratie car en refusant à notre peuple le droit de revoter par referendum vous lui jetez à la figure une marque de défiance rarement égalée.
Evènement exceptionnel : l’Assemblée Nationale élue selon un mode de scrutin aujourd’hui discuté va censurer le peuple Français .

Faites-vous entendre ! Faites-vous respecter !

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humeur.jpgLes Gennevillloises et les Gennevillois ont très largement voté, en 2005, contre le projet de Constitution européenne. Ils sont aujourd’hui trahis !

Lundi 4 février 2008 Nicolas Sarkozy et une majorité des parlementaires ont réalisé un coup de force antidémocratique. Ils refusent de redonner la parole aux citoyens par un référendum et votent en catimini, à Versailles, une révision de la Constitution. Si tous les élus de gauche avaient voté contre, il aurait pu en être autrement.

Gennevilliers: une cantonale chaleureuse

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comitesoutien.jpgSur les points de rencontre dans les quartiers, sur les marché, en porte à porte, je rencontre beaucoup de monde en ce moment. C’est l’occasion de nombreuses discussions, d’écouter, de chercher à améliorer les actions futures.

C’est aussi de formidables moments, souvent très chaleureux. Pour beaucoup, l’élection n’est pas LA QUESTION, un souci quotidien, mais je rencontre aussi beaucoup de personnes qui ont un message chaleureux: "ça ira", "on est avec vous", "on va gagner". Paroles de personnalités locales, mais aussi de voisins, d’habitants des cités, de parents d’élèves, etc… Des paroles qui font du bien à l’entrée des écoles le matin, ou au métro. Des encouragements simples mais importants. Ils marquent souvent une reconnaissance du travail accompli, c’est une façon d’apprécier le fait que leur élu soit sur le terrain aussi en dehors des élections. On me voit dans la campagne  électorale comme le reste de l’année. Parfois c’est presque une reproche amical "on vous voit partout !", "pas trop fatigué?"….

Reste à transfromer ces paroles amicales en vote. Car ce n’est que cela qui va compter, se compter le 9 mars prochain!

Gennevilliers: c’est parti pour les cantonales !

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La première réunion du comité de soutien qui s’est tenu ce mardi 22 janvier 2008 est une réussite. Salle pleine de la Bourse du travail, ambiance combative, volonté de tout faire pour avoir un score sans appel qui dise haut et fort "STOP Sarkozy et ses mesures anti-sociales". bourgoinleclerc.gif

Sous la présidence de Jacques Bourgoin, j’ai présenté quelques axes de campagne (ci-dessous), puis un débat s’est instauré. Il a été ainsi proposé d’améliorer encore mon intervention sur la Prévention spécialisée, le féminisme et plus particulièrement la lutte contre les violences faites aux femmes, l’éducation, les luttes contre les discriminations.

Une politique de régression, par P. Braouezec et M. Onfray

La politique de civilisation que "Sarkozy président" entend imposer nous renvoie à l’avant-1789. Avant les Lumières. Avant la Déclaration des droits de l’homme et l’émergence du citoyen moderne (l’homme sujet de son avenir, et non sujet-objet de Sa Majesté) défini par cette Déclaration universelle des droits (sans lesquels il n’est pas de devoirs ni de contrat social face à la loi des dominants).

LE MONDE | 21.01.08 |

Une politique de régression, par P. Braouezec et M. Onfray

a politique de civilisation que "Sarkozy président" entend imposer nous renvoie à l’avant-1789. Avant les Lumières. Avant la Déclaration des droits de l’homme et l’émergence du citoyen moderne (l’homme sujet de son avenir, et non sujet-objet de Sa Majesté) défini par cette Déclaration universelle des droits (sans lesquels il n’est pas de devoirs ni de contrat social face à la loi des dominants).

LE MONDE | 21.01.08 |