Voeu du conseil municipal de Gennevilliers. Stop aux massacres des palestiniens

Conseil municipal du mercredi 23 mai 2017

Le 14 mai dernier, alors que 35 000 palestinien-ne-s manifestaient en différents points de Gaza dans le cadre des Marches pour le droit au retour et contre l’implantation de l’ambassade américaine à Jérusalem, l’armée israélienne a commis l’irréparable, elle a tiré sur les manifestants à balles réelles, perpétuant un véritable massacre en tuant plus de 100 personnes et faisant plus de 2000 blessés.

Ce nombre s’ajoute aux 53 palestiniens assassinés et aux 2 000 blessés par des tirs à balles réelles depuis le 30 mars, début des Marches.

Diminution des subventions de l’Etat à la Mission locale de Gennevilliers : Un mauvais coup contre l’emploi

Conseil municipal de Gennevilliers, mercredi 23 Mai 2018

L’Etat, par l’intermédiaire de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE), a unilatéralement baissé ses subventions à la mission locale de Gennevilliers (moins 32000 €).

La Ville de Gennevilliers s’élève contre cette mesure, alors même que la mission locale remplit un rôle essentiel dans l’insertion des jeunes en difficultés sortis du système scolaire.

Cette décision, concomitante à l’espoir suscité par la remise du rapport Borloo qui entendait réinvestir les quartiers politique de la ville, confirme le choix du gouvernement et du Président de la République de leur tourner le dos.

Vœu pour que le gouvernement respecte les engagements pris pour la réalisation du Grand Paris Express

CONSEIL MUNICIPAL DU 23 MAI 2018

Le 26 janvier dernier, le premier ministre a réuni près de 200 élu(e)s franciliens (parlementaires, maires des communes concernées par une gare, présidents d’intercommunalités) sur le sujet du Grand Paris Express. Il leur a expliqué que les travaux seraient plus compliqués que prévu d’un point de vue technique. En réalité il semble que ce soit surtout l’argument financier européen qui amène le gouvernement à freiner brutalement la mise en chantier des travaux, car l’emprunt contracté par l’Etat comptera dans les critères de Maastricht. Ainsi pour ne pas dépasser les 3% de déficit préconisé, le gouvernement préfère étaler les travaux dans le temps, plutôt que de répondre à l’urgence des problèmes de transport que subissent au quotidien des millions de franciliens.

Vœu contre la contractualisation imposée par l’Etat à certaines collectivités territoriales

CONSEIL MUNICIPAL DU 23 MAI 2018

Des décisions lourdes et menaçantes pour l’avenir de nos communes sont à nouveau en passe d’être prises par le Président de la République et son Gouvernement, qui vont encore réduire et supprimer des services et des activités pour les usagers.
Le maire de Gennevilliers a été reçu par le Préfet le 10 avril dernier. L’Etat veut imposer des contrats, des pactes financiers avec les communes, qui s’engageraient à stopper leurs dépenses. Leur budget de fonctionnement ne pourra pas augmenter de plus de 1,2%. Il n’y a pas de marge de négociations. Que la ville signe ou pas « le contrat », des sanctions financières seront appliquée en cas de non-respect de celui-ci.

Plan Borloo : « la question n’est pas de savoir si c’est trop cher, mais si c’est nécessaire ! »

J’ai signé cette tribune avec des maires de toutes tendances politiques.

Les élus de l’Association des Maires d’Ile-de-France montent au créneau après l’intervention du Président de la République sur le thème des banlieues. Les élus franciliens, dans une tribune que nous publions ci-dessous, soutiennent les 19 mesures du plan Borloo et « réclament d’avoir la main sur leur mise en oeuvre » au motif que « la question n’est pas de savoir si c’est trop cher, mais si c’est nécessaire ».

« La » politique de la ville » a 30 ans d’existence.

Intervention du maire de Gennevilliers lors des réunions avec le personnel communal – mai 2018

Mesdames, Messieurs,

Avec Philippe Clochette, Mario Luciano et Arnaud Le Pors, il nous a semblé utile, de faire un point collectif sur la situation de notre collectivité. C’est important car nous formons avec vous un collectif de travail et nous savons que l’appel à l’intelligence collective n’est jamais vain. Partager de l’information, c’est partager du pouvoir, du pouvoir d’agir, et cela sera très utile en en ce mois de mai 2018, qui je l’espère rimera de plus en plus avec 68. Cela sera très utile pour les prochains mois et prochaines années.

Gennevilliers soutient le peuple Palestinien – Discours de Patrice Leclerc

 

Rassemblement le 17 mai 2018, devant le monument de la Résitance à Gennevilliers

Mesdames et Messieurs,

Merci d’avoir répondu si nombreuses et nombreux à ce rendez-vous de la solidarité, de l’humanité, devant ce monument au combien symbolique : le monument de la Résistance.

Merci au parti communiste, au Front de gauche d’avoir appelé ici à ce rassemblement. Merci à vous toutes et tous de tous les couleurs politiques, ou sans appartenance, d’avoir en toute indépendance répondu à cet appel.

115 : Des solutions pour les familles, pas d’expulsion !

Depuis début mai le 115 a défini de nouveaux critères prioritaires pour l’hébergement des personnes sans domicile, donnant la priorité aux femmes enceintes, familles avec un enfant de moins de 3 ans et femmes victimes de violence.

Toutes les autres personnes ne seront plus prises en charge par le 115, et plusieurs dizaines de familles ont reçu depuis la semaine dernière une information leur indiquant que leur hébergement cesserait d’ici la fin du mois de mai et qu’elles devaient rechercher une solution par elles-mêmes !

Un mauvais coup contre l’emploi

L’Etat, par l’intermédiaire de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE), a unilatéralement baissé ses subventions aux missions locales de Nanterre (-40 000 €), de Colombes (-36 000 €) et de Gennevilliers (-32 000 €).

Non, Emmanuel Macron ne gèrera pas Gennevilliers !

logoville

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Patrice Leclerc, Maire de Gennevilliers a été convoqué par Monsieur le Préfet le 10 avril dernier. Le gouvernement, via les Préfectures, veut imposer aux maires leur conduite budgétaire. Il leur propose « un contrat » visant à ne pas augmenter leurs dépenses de fonctionnement de plus de 1,2% ou 1,5% selon les situations. Ils appellent cela un contrat, mais c’est en fait un diktat puisque, signé ou non par le maire, le contrat s’applique et des pénalités financières sont prévues s’il n’est pas respecté !

La majorité municipale de Gennevilliers a décidé de ne pas signer ce contrat car :