Comment finir les travaux des JO sans papiers ?

Patrice Leclerc
Actualités générales

Le ministre de l’Intérieur Darmanin avait dit sa volonté en septembre dernier de voir traiter avec humanité les dossiers de demande de régularisation des 83 travailleurs sans-papier de RSI Gennevilliers suite à leur grève de plus d’un an. Des récépissés provisoires avec autorisation de travail avaient même été délivrés. Beaucoup de ces travailleurs, avec ou sans papiers, travaillent sur les chantiers des JO.

Qui peut croire que les chantiers des JO peuvent finir à temps sans ces travailleurs ?

Pourtant cela n’empêche pas l’État de continuer de les maltraiter en ne les reconnaissant pas. Arrivés à l’expiration des récépissés provisoires, les travailleurs « de RSI » se voient refuser leur régularisation pour une très grande majorité. C’est inacceptable !

En vérité, cela fait l’affaire du patronat du bâtiment qui, hypocrite, use et abuse des travailleurs sans papiers comme d’une main d’oeuvre corvéable à merci. Et c’est sur cette main d’œuvre que l’Etat compte pour terminer à temps les infrastructures des JO. 

Le comité de soutien aux travailleurs sans papiers de RSI Gennevilliers poursuit donc son action jusqu’à leur régularisation, c’est à dire l’obtention de cartes de séjours et de travail pérennes.

Les travailleurs sans papiers sont des travailleurs, qui comme les autres, ont comme moyen de pression de continuer de travailler ou pas !

Les travailleurs sans papiers de RSI sont comme tous les travailleurs sans papiers de ce chantier, ils veulent pouvoir vivre dignement de leur travail en toute régularité.

La lutte continue pour la régularisation de tous les sans-papiers.

Soirée barbecue de solidarité avec les RSI de Gennevilliers sur le Parvis de la Mairie de Gennevilliers, vendredi 12 mai à partir de 18h

Gennevilliers, le 1er mai 2023

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