Mois : septembre 2011

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Quand la droite gennevilloise parle de race, ça me rappelle des heures noires de notre histoire

Dans la tribune libre de Genneviliers magazine du mois d’octobre, Alain Cheïk, conseiller municipal, signe la tribune du groupe de l’UMP, intitulée « La France, terre d’asile, terre fragile ». En général, si j’ai un désaccord politique total avec les idée de l’UMP,  je respecte les personnes et en particulier Alain Cheîk, qui est au demeurant très courtois.

Mais je ne peux laisser passer des propos, meme s’ils sont de l’ordre des maladresses. Il est des écarts de langage, des maladresses qui, si on les laisse passer conduisent des millions de personnes dans les chambres à gaz.

Pour changer, ne soyons pas primaires…

L’hebdommadaire des communistes unitaires m’a demandé de faire l’édito de son numéro de cette semaine. Je vous le livre en avant première/

Pour changer, ne soyons pas primaires…
Il serait stupide de bouder son plaisir de voir la droite battue aux sénatoriales. Le symbole est beau. Il est fort. Nicolas Sarkozy, son mépris de nantis et sa violence politique sont sanctionnés. Le succès des « dissidents » de droit marque les limites de l’autoritarisme comme méthode de gouvernement. Mais un dissident de droite ne fait pas un opposant de gauche! Il marque simplement un changement de sens du vent ou de coté du manche…

A l’intention de celles et ceux qui s’identifient (ou aimeraient) à la classe moyenne

Amis, chaque jour leurs mots ne visent qu’un but : diviser, toujours diviser. Entre le grec et le français, entre l’immigré et le natif, entre le CDD et le CDI, entre le public et le privé, entre celui ou celle qui se pense de la classe moyenne et l’ouvrier.

Et nous tombons dans leurs pièges… Nous essayons de nous distinguer. De dire que nous avons un peu plus. Avec ce portable, avec ces vêtements, avec ce boulot, nous pensons avoir un peu plus.

Pourquoi je ne participerai pas à la primaire socialiste

La première raison, un peu primaire, je l’admets, c’est que je ne suis pas socialiste. Je ne vois pas pourquoi je choisirai un candidat pour lequel je ne voterai pas au premier tour.

La deuxième, c’est que je combat cette cinquième république, je suis contre l’élection du président au suffrage universel, ce système qui privilégie le combat entre les personnes et non sur les idées, ce système qui pousse a effacer la diversité, la complexité du débat, la pensée tout simplement. Ainsi, il faudrait voter pour celui ou celle qui a des chances de gagner ? Mais quid du débat d’idées, du conflit sur les analyses et les propositions pour changer de société ? C’est pourtant cela l’essentiel. Par exemple sur cette question de la règle d’or voulue par Sarkozy, reprise par des socialistes, je ne veux pas arbitrer si elle doit s’appliquer maintenant, dans un an ou dans trois ans. Je n’en veux pas et je veux pouvoir le dire avec mon bulletin de vote.