Des responsabilités immenses

jeudi 7 juillet 2011, par Roger Martelli dans Politis

Pour Roger Martelli, communiste unitaire, la gauche critique est au seuil d’une nouvelle chance, à condition d’investir pluralité, citoyenneté et novation. Tribune.

À l’approche de 2012, une question politique majeure nous est posée : le potentiel d’indignation et de colère que recèle la société française trouvera-t-il son répondant dans les urnes ? Pour qu’il en soit ainsi, deux murs devront tomber : celui du désamour populaire à l’égard de la politique instituée, qui écarte du vote les réserves critiques réelles ; celui du vote utile, qui épuise le désir de radicalité au profit de la tentation du moindre mal.
Ces murs existaient déjà en 2007  : ils avaient alors cantonné l’esprit d’alternative à la marginalité.

Roger Martelli sur « le spectre du 21 avril ».

Le spectre du 21 avril

En 2012, comment éviter un nouveau 21 avril 2002 ? La crise de la droite gouvernementale, la percée de Marine Le Pen et les incertitudes du Parti socialiste relancent l’angoisse d’un pitoyable remake : la gauche ne pourrait-elle pas être, une fois encore, éliminée du second tour ? La peur n’est pas sans fondement. Mais elle n’est pas toujours bonne conseillère.

L’empreinte communiste – PCF et société française, 1920-2010.

Laurent Lévy a fait une note sur le nouveau livre de mon ami Roger Martelli:
Notre ami Roger Martelli publie (aux Editions Sociales !) un nouveau livre, L’empreinte communiste – PCF et société française, 1920-2010. Un esprit chagrin dans mon genre pourrait multiplier les regrets, quant à ce qui aurait pu être dit et ne l’est pas, quant à ce qui est esquissé et que l’”on aimerait voir développer, etc. Mais il n’y a aucun sens à reprocher à un auteur d’écrire un autre livre que celui que l’on attendrait de lui – ou que l’on attend tout court. Prenons le livre tel qu’il est et pour ce qu’il est : on ne sera pas déçu.

Altercommunistes: publication sur la démarche des communistes unitaires

Voici ci-joint « Altercommunistes », publication sur la démarche et les « fondamentaux » des communistes unitaires. C’est le résultat d’un travail mené cet été, qui s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une Assemblée générale de l’ACU, qui est prévue les 15 et 16 octobre. Nous nous revendiquons d’un “altercommunisme” qui associe l’ambition d’un dépassement du capitalisme à … Lire plus

Un texte de mon ami Roger Martelli : La fin d’une époque

L’enjeu communiste me paraît pouvoir s’exposer de façon lapidaire : la démocratie est malade ; elle ne va pas bien faute de dynamique de politisation populaire ; cette carence s’explique parce qu’il n’y a pas, face à la crise systémique du capital de projet crédible d’alternative fondée sur l’émancipation et la promotion des classes populaires ; ce projet est dans les limbes, parce que n’existe pas d’espace politique partagé, capable d’agréger les attentes, en les mettant en cohérence, en les portant dans les luttes sociales et en les articulant à une perspective politique à vocation transformatrice majoritaire.

La gratuité au-delà du porte-monnaie

La gratuité au-delà du porte-monnaie: un article de Gilles Alfonsi dans Combat en ligne.

Face aux conservateurs, l’exigence de gratuité(s) peut être un puissant levier du combat pour l’émancipation.
La gratuité, une abstraction ?
L’exigence de gratuité(s) est confrontée à des objections des capitalistes ainsi qu’aux soupçons véhiculés par certains progressistes en mal de « crédibilité ». On nous dit d’abord que la gratuité est un fantasme d’utopistes indécrottables(1). La gratuité n’existerait pas, ou ne serait qu’une abstraction. Pour un peu, on se demanderait si les femmes qui accèdent à la protection maternelle et infantile reçoivent un service fantôme lorsqu’on accompagne leur grossesse avant de suivre le développement de leur progéniture ! Ou voudrait-on nous faire croire qu’il est indifférent de débourser à l’hôpital 800 euros par jour pour une hospitalisation quelconque ou de ne rien débourser… Ce n’est peut-être pas un problème de riche, mais ç’en est un pour le quidam !

Européennes: Pas de « conditions » pour s’unir

Un article de mon ami Roger Martelli
Pas de « conditions » pour s’unir

J’entends dire, du côté de certains de nos amis du NPA, que l’union aux prochaines élections européennes devrait être conditionnée par un accord incluant à la fois les européennes et les régionales. Je comprends parfaitement les réticences à l’égard de possibles stratégies électorales à géométrie variable ; je comprends l’exaspération devant la gauche des désillusions et du renoncement. Je comprends, mais je ne crois pas judicieuse la proposition énoncée.